Pernette Montet Lézine et le Beaujolais
Sa sœur, Anta, explique ici les liens de Pernette Montet Lézine et son père, Pierre Montet, originaire de Villefranche-sur-Saône :
Le tableau présenté ici illustre bien les attaches beaujolaises de la famille Montet. Pierre, enfant, y est figuré avec son frère aîné Joannes et ses parents.
Son père, Jacques, à la suite de son tour de France et d’un voyage en Égypte pour participer à la construction du canal de Suez, installe son atelier de chaudronnerie rue Roland, à Villefranche. Il communique à son fils sa curiosité et son goût des voyages. Sa mère, Péroline, lui transmet son amour des arts et de la musique. Pierre, à son tour, les communique à sa fille Pernette.
A la fin de la guerre, en mai 1945, Pierre Montet retourne à Tanis (Égypte) pour relancer les fouilles (fouilles qui aboutirent à la découverte des tombes royales en 1939-1940). Il emmène avec lui Pernette qui l’aide à réorganiser la maison de fouilles et le chantier.
Elle avait appris les techniques de dessin et de peinture à l’Académie Julian de Paris. Elle devient la dessinatrice de la Mission de Tanis, recopie les hiéroglyphes et les figures des tombeaux royaux. Elle gardera ce rôle jusqu’à la retraite de Pierre Montet à la fin des années 50.
A Aix-en-Provence où elle s’installe avec sa famille en 1961, elle travaille à l’atelier d’André Bourdil. Elle y découvre le surréalisme et tous les mouvements artistiques de la 2ème moitié du 20ème siècle.
Au cours de ses dernières années, elle a peint des paysages remplis de lumière. Elle a peuplé ses tableaux de personnages qui marchent vite, qui font de la musique ou qui dansent. Chez eux, c’est le mouvement qu’elle cherche à reproduire.
Elle utilise l’huile, le papier et l’acrylique. Ses tableaux sont souvent contrecollés sur toile. Elle a présenté son œuvre dans de nombreuses expositions personnelles et de groupe à Paris, aussi bien qu’en province.